|
|
|||||
|
202
|
REGISTRES DU BUREAU
|
[i5i3]
|
|||
|
|
|||||
|
CCC et CCCI. — Autre Assemblée e
[dE LA VISITATION DE LA FORTIFFICATION
2 3 août i5i3.
Et ie xxiii0 jour dud. mois d'Aoust, en Assemblée faicte enla Chambre du Conseil ou Palais àParis, en laquelle estoient presens mess" les quatre presidens de la Court de Parlement : Duprat, Baillet, Olivier et Guillart; monsr maistre Thomas Pascal, president aux Enquestes; maistres Robert Turquant, Jehan Verier et. . . . Bony, conseillers en lad. Court; mess0 Jehan Nicolay, chevalier, president des Comptes; maistre Eustace Luillier sr de S' Mesmin, et Gilles Berthelot, maistres desd. Comptes; maistre Roger Barme, advocat du Roy en sad. Court de Parlement, Prevost des Marchans; Nicolas Crespy, maistre Jehan Olivier et Guillaume Parent, Eschevins; et maistre Jehan Radin, Procureur de lad. Ville; maistre Jehan Bouchard, advocat en Parlement, Dreux Raguier sr de Thionville, Conseillers de la Ville; maistre Pierre Paulmier, commissaire ou Chastellet de Paris; sire Jehan Croquet, Jehan Herbert et Charlot L'Oyson, Quarteniers; Jehan Tronsson, Jaques Le Bossu, Jehan Hennequin, Robert Loys et Jehan Cossart, marchans et bourgois de Paris et aucuns autres;
Ont esté mises par mond. sr le premier president plusieurs matieres en termes, pour et afin de donner ordre que, si, au moyen des guerres qui sont de present en ce Royaume, inconvenient advenoit à noz voisins, nous ne soyons surprins en ceste ville, qui est habitée de gens de toutes nations : qui seroit grant honle, reproche et dommaige notable, car c'est celle qui doibt estre lumiere et chemin des autres, et la mieulx régie, policée et gouvernée, pour cause des grans et notables personnages qui y sont demourans : à quoy est bien requiz donner provision ;
Et aussi de prendre fin et conclusion finalle sur la forme de lever la some de xxm francs requise
Conclusion de mettre ayde pour
Et quant au fait de lever la somme desd, vingt mil francs, a esté conclud et deliberé que la voye de subvention d'ayde est trop plus aisiée à mettre suz et à moindre charge au peuple que l'assiette par le menu, et que par ce moyen le Roy pourra estre plus promptement secouru en son affere; car au moyen que la Ville aura de quoy rendre, l'on trouvera facil-
|
N la Chambre du Conseil pour le fait
Et] DUD. DON DE XXm LIVRES TOURNOIS.
(Fol. 261 v°.)
par le Roy à ceste ville de Paris, ad ce qu'il en soit secouru le plus promptement que faire ce pourra, ainsi que son affaire le requiert.
Et après les matieres pourparlées eldevisées entre les assistans, mond. sr le premier president a demandé à chascun d'eux son advys et oppinion de ce qui estoit à faire. Eta, parla comune oppinion, esté deliberé et conclud que :
En tant que touche donner ordre à la garde et seureté de la ville, il est trés requiz et neccesserede faire publiera son de trompe, ainsi que autres fois a esté fait par ordonnance de la Court, que toutes gens vacabons et sans adveu ayent à vuyder et yssir hors Paris dedans trois jours pour tous delais; et iceulx trois jours passez, que monsr le Prevost de Paris, mess™ ses lieutenans et Commisseres les puissent appréhender, s'ilz les y treuvent et pugnir selon qu'ilz verront estre à faire;
Et que mess" les Prevost des Marchans et Eschevins revisistent les portes, murailles et passaiges de la ville pour faire clorre, retoupper et reparer ce qui sera besoing pour empescher entrée ou yssue de nuyt; et facent establir par leurs Quarteniers et Dixiniers d'ores en avant à chascune porte quatre persones d'honneste vie et conversation, pour veoir et congnoistre ceulx qui ystront et entreront, et arrester ceulx qu'i congnoistroient subsonnez ; facent aussi par leursd. Quarieniers visiter les maisons des habitans de leurs quartiers pour savoir quelz gens y repairent, affin quc nulz dc mauvaise vie ne se puissent [mucier] ou receller; et en facent leur rapport pour y estre pourveu par Justice, comme il appartiendra.
Et ce pendant l'on advertira le Roy, se mestier sera de plus grant garde tant de jour que de nuyt.
FOURNIR AUD. DON DE XXm LIVRES.
lément quelques bons personages qui feront prest et avance, ce qui ne se feroit par la'voye de l'assiette, car elle est trop longue à asseoir el lever, et de périlleuse consequence. Et a esté advisé, pour ayde, requerir au Roy huit solz pour queue, et quatre solz parisis pour muy de vin, et d'autre vaisseau à l'equip-polent, qui rebroussera la riviere de Seine à l'endroit
|
||||
|
|
|||||